Deux livres qui explorent les limites de la planète et par conséquent de notre humanité. Dominer la terre, est-ce l’asservir au point de menacer les équilibres primaires ? Multiplier les inventions, faire toujours plus pour une vie branchée, faire comme si consommer était le bonheur suprême, voilà qui pourrait nous conduire à une impasse.

Deux livres graves et d’une grande beauté littéraire, aujourd’hui, deux livres qui nous entraînent dans des histoires tragiques, durant lesquelles des personnages au destin bouleversant disent quelque chose des malheurs du monde : "Houris", de Kamel Daoud et "Ceux du lac" de Corinne Royer

Il y a des haut-lieux qui nous fascinent, qui portent la marque de notre génie humain, témoins de notre histoire, de la grande histoire, haut-lieux de patrimoine parfois menacés, et comment ne pas penser à Venise ? Venise aux prises avec la montée de eaux, par le surtourisme aussi, comme si le temps s’acharnait sur la sérénissime.

Ecrire le plus intime pour le confier au lecteur, sur la place publique, c’est un exercice difficile et c’est un cadeau à ceux qui pourront se reconnaître et mieux se connaître, en lisant les deux livres qui nous réunissent aujourd’hui autour de la place du père. Deux récits, écrits par deux romancières, parce que dire la vie et le réel c’est aussi de la belle littérature.

Deux livres qui nous rappellent ce que fut la guerre, entraînant malgré elle toute une génération, prise dans un conflit aveugle. Ces jeunes gens se trouvent pris malgré eux dans la folie qui a saisi l’Allemagne nazie. Comment vivre, survivre, et même s’échapper, sauver sa peau.

Deux livres aujourd’hui qui vont nous provoquer, nous bousculer, nous émouvoir, nous énerver peut-être, sans oublier que tout ça, c’est de la littérature.

On va parler littérature avec mes invités. Deux livres aujourd’hui qui racontent des histoires de famille et qui tournent aussi autour des secrets de famille, de ces événements que l’on pressent, qui jouent un rôle clé dans l’existence des membres de la famille et qu’on laisse pourtant dans l’ignorance le plus souvent.