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Bobards sur Bobines

Bobards sur Bobines

著者: Jean-Claude (Alias Mike Rétro)
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このコンテンツについて

Bobards sur Bobines, c’est un podcast à l’ambiance de polar, où Mike Rétro et Velda Scope enquêtent sur les films noirs oubliés ou cultes des années 40 à 60. Une analyse au scalpel, un ton à la Audiard, une ambiance jazz poisseuse et des vérités tapies dans l’ombre. Chaque épisode explore un film différent, entre chronique cinéphile, dialogues mordants et révélations de coulisses. Préparez-vous à marcher dans la brume… caméra à l’épaule.Jean-Claude FROTIN アート
エピソード
  • Justice est faite - 1950
    2025/07/16
    Bobards sur Bobines - Épisode 8 « Justice est faite » (1950) d'André Cayatte

    Dans cet épisode 8, Mike Rétro enfile son trench pour décortiquer « Justice est faite », un film d’André Cayatte sorti en 1950, doublement couronné au Lion d’Or de Venise et à l’Ours d’Or de Berlin.

    Pas un simple drame judiciaire : ici, Cayatte met en procès le procès lui-même. Il embarque sept jurés, chacun traînant ses casseroles, pour juger Elsa Lundenstein, une doctoresse accusée d’avoir euthanasié son ancien amant, industriel malade en phase terminale. Compassion ou crime intéressé ? Le doute plane.

    Le film oscille entre scènes d’audience et flashbacks sur la vie privée des jurés, révélant la subjectivité crasse du système judiciaire. Cayatte livre un polar existentiel où la vraie question n’est pas la culpabilité de l’accusée, mais la faillibilité des hommes qui la jugent.

    Avec un casting solide (Claude Nollier, Michel Auclair, Noël Roquevert), une photo en noir et blanc tranchante et des dialogues signés Charles Spaak, « Justice est faite » reste un chef-d'œuvre inconfortable, miroir d’une France d’après-guerre en quête de morale.

    Mots-clés :

    film judiciaire, procès, André Cayatte, euthanasie, justice imparfaite, Claude Nollier, Michel Auclair, film noir, tribunal, jurés, préjugés, culpabilité, doute moral, années 50, cinéma français, Lion d’Or, Ours d’Or, critique sociale, cinéma à thèse, conscience humaine, drame judiciaire, Nouvelle Vague.

    Durée de l’épisode : 15-20 minutes

    Style : Chronique polar noir, humour sec, ton désabusé à la Mike Rétro.

    Disponible en Blu-Ray

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    17 分
  • Crack-Up - 1936
    2025/07/09
    🎙️ Bobards sur Bobines — Épisode spécial : Crack-Up (1936)

    🕵️ Mike Rétro rouvre un dossier classé X pour “X-Factor oublié” : Crack-Up, réalisé par Malcolm St. Clair en 1936. Un pilote d’essai, un espion glacial, un sabotage d’avion prototype… et Peter Lorre, plus inquiétant qu’un rasoir dans une salle de bains sans miroir.

    Dans cet épisode :

    • ✈️ Sabotage et trahison dans l’aviation militaire américaine
    • 🎭 Analyse des performances de Brian Donlevy et du magistral Peter Lorre
    • 🎥 Décorticage de la mise en scène austère mais efficace de St. Clair
    • 🕳️ Enquête sur les thèmes discrets : manipulation, loyauté, chute morale
    • 🔎 Une pépite de série B, perdue dans les hangars du cinéma noir

    Ce film n’est pas un classique. C’est un éclat. Une lame courte. Et parfois, ça suffit pour laisser une cicatrice.

    "Quand l’Amérique ne regarde plus les étoiles, elle regarde sous les jupes des espions." — Mike Rétro

    🎧 Écoutez l’épisode maintenant et venez discuter avec nous dans les commentaires : avez-vous déjà vu Crack-Up ? Que pensez-vous de Peter Lorre dans ce rôle de serpent poli ?

    🗂️ Tags : #CrackUp #PeterLorre #Espionnage #FilmNoir #BobardsSurBobines #MikeRétro #PodcastCinéma #SérieB #1936 #MalcolmStClair

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    19 分
  • Les Inconnus dans la Maison - 1942-1992
    2025/07/02

    Cet épisode de "Bobard sur Bobine" plonge dans une affaire qui sent le vieux papier jauni et le whisky tiède : un duel de bobines autour du roman de Georges Simenon, Les Inconnus dans la maison. Votre détective des bobines oubliées, Mike Rétro, met en lumière deux adaptations cinématographiques réalisées à cinquante ans d'intervalle.

    Les Inconnus dans la maison : Deux époques, deux regards, une seule solitude

    L'épisode s'ouvre sur une investigation comparée de ces deux films. Le premier, datant de 1942, est l'œuvre d'Henri Decoin, avec Raimu dans le rôle monumental de Loursat, un homme désabusé, en pleine France occupée. Cinquante ans plus tard, en 1992, Georges Lautner revisite l'histoire, offrant un Belmondo en père fantôme dans une France des années 90, plus morne. Deux films, deux ambiances, deux justices, mais un même huis clos étouffant.

    Les visages de Loursat : Du rugueux Raimu au mutique Belmondo

    L'analyse se concentre sur les interprétations contrastées du personnage d'Hector Loursat. Raimu incarne une rugosité à fleur de peau, une blessure incarnée qui explose en vérité brute, notamment dans la scène du procès. Son jeu est marqué par une rage contenue et une présence physique qui semble faire trembler les murs de la maison. À l'opposé, Belmondo campe un Loursat tout en intériorité, presque mutique, jouant la fatigue comme un secret honteux. Sa plaidoirie, moins flamboyante, frappe par sa sincérité désarmée, cherchant à sauver une once d'humanité.

    La maison, témoin muet et personnage à part entière

    La maison Loursat n'est pas un simple décor, mais un personnage central de cette tragédie intime. Chez Decoin, en 1942, elle est un tombeau vivant, envahie de ténèbres et de silence, où chaque porte claque comme un remords, symbolisant la peur de l'Occupation. En 1992, chez Lautner, la demeure est plus spacieuse, aseptisée, reflet d'une bourgeoisie moderne et désincarnée, où la solitude est un vide sonore et la jeunesse est absente.

    Dialogues et silences : Le poids des mots et des non-dits

    L'épisode explore également la puissance des dialogues et l'omniprésence du silence dans les deux versions. Chez Decoin et Clouzot, les dialogues sont ciselés, chaque réplique résonnant comme un coup de scalpel, exprimant le poids invisible des non-dits et le silence de ceux qui savent sans parler. Chez Lautner, les dialogues sont plus délayés, privés de ce sel corrosif, et le conflit se dissout dans la banalité, comme si les personnages avaient perdu foi en la force des mots.

    En définitive, ces deux films, malgré leurs différences de mise en scène et d'interprétation, convergent vers une même vérité intemporelle : le silence, qu'il soit coupable ou protecteur, est un personnage omniprésent qui révèle les secrets et les déchirements d'un monde à la dérive. La conclusion de l'épisode souligne que le temps passe, la maison reste, mais ce sont les absents qui la remplissent le mieux.

    Version 1942 - DVD Version 1992 - DVD

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    34 分

Bobards sur Bobinesに寄せられたリスナーの声

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