
Justice est faite - 1950
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Dans cet épisode 8, Mike Rétro enfile son trench pour décortiquer « Justice est faite », un film d’André Cayatte sorti en 1950, doublement couronné au Lion d’Or de Venise et à l’Ours d’Or de Berlin.
Pas un simple drame judiciaire : ici, Cayatte met en procès le procès lui-même. Il embarque sept jurés, chacun traînant ses casseroles, pour juger Elsa Lundenstein, une doctoresse accusée d’avoir euthanasié son ancien amant, industriel malade en phase terminale. Compassion ou crime intéressé ? Le doute plane.
Le film oscille entre scènes d’audience et flashbacks sur la vie privée des jurés, révélant la subjectivité crasse du système judiciaire. Cayatte livre un polar existentiel où la vraie question n’est pas la culpabilité de l’accusée, mais la faillibilité des hommes qui la jugent.
Avec un casting solide (Claude Nollier, Michel Auclair, Noël Roquevert), une photo en noir et blanc tranchante et des dialogues signés Charles Spaak, « Justice est faite » reste un chef-d'œuvre inconfortable, miroir d’une France d’après-guerre en quête de morale.
Mots-clés :film judiciaire, procès, André Cayatte, euthanasie, justice imparfaite, Claude Nollier, Michel Auclair, film noir, tribunal, jurés, préjugés, culpabilité, doute moral, années 50, cinéma français, Lion d’Or, Ours d’Or, critique sociale, cinéma à thèse, conscience humaine, drame judiciaire, Nouvelle Vague.
Durée de l’épisode : 15-20 minutes
Style : Chronique polar noir, humour sec, ton désabusé à la Mike Rétro.Disponible en Blu-Ray