Dans cet épisode en deux parties, je prends le temps de déconstruire les affirmations fortes — et parfois vertigineuses — de mon invité Laurent Alexandre, en les confrontant à la plus grande étude indépendante disponible sur le sujet : le benchmark HealthBench publié par OpenAI.

👉 5 000 cas cliniques testés
👉 262 médecins évaluateurs dans 60 pays
👉 48 000 critères de scoring

Une étude sérieuse, scientifique, et précieuse pour comprendre ce que vaut vraiment l’IA aujourd’hui dans le soin.

👉 Abonnez-vous à la newsletter Super Récap’ pour recevoir un mail à lire en 1mn récapitulant les grands points des épisodes de la semaine (c'est gratuit et sans spam!): https://superdocteur.substack.com/

Dans l’épisode 1, j’analyse les 3 premières affirmations majeures :

1. L’IA est déjà meilleure que tous les médecins
   → Oui, sur certains critères précis, l’IA dépasse largement les humains (score de 60 % vs 33 % pour les médecins). Mais sur les cas complexes, elle chute à 32 %. Elle ne gère pas le doute, ne dit jamais "je ne sais pas", et reste vulnérable à l’imprévu.

2. Le duo IA + médecin est moins bon que l’IA seule
   → Avec les modèles les plus récents, c’est vrai… dans les benchmarks ! Mais pas dans la vraie vie. Le médecin reste indispensable pour cadrer, filtrer et sécuriser les usages.

3. Il ne faut plus apprendre la médecine
   → Loin d’être inutile, la formation médicale doit être repensée. Moins de bachotage, plus de raisonnement, d’éthique, et une capacité à piloter l’IA avec discernement.

   
   

Dans l’épisode 2, je poursuis avec 3 autres points essentiels :

4. L’IA est plus empathique que nous
→ Elle simule l’empathie avec talent, mais elle ne ressent rien. La vraie présence humaine reste irremplaçable.
5. Les gestes techniques seront eux aussi automatisés
→ La robotique progresse vite, mais pour l’instant, aucun robot n’opère seul. L’échopalpation, l’adaptation à l’imprévu, l’assumation éthique du geste : ça reste humain.
6. Les médecins deviendront des assistants sociaux
→ Un futur polarisé n’est pas inévitable. Mais si on ne s’adapte pas, on sera dépassés. Il faut se former, entreprendre, créer, et occuper les zones que l’IA ne pourra pas envahir.

💡 Mon message :
Restons curieux, lucides et constructifs. Ne tombons ni dans la panique, ni dans l’inaction. L’IA ne remplace pas l’humain… à condition que l’humain reste irremplaçable.

Mon livre est disponible ici: https://www.chroniquesociale.com/comprendre-les-personnes/1315-medecine-integrative.html

Insta:

https://www.instagram.com/dr.matthieu.cantet

Youtube:

https://www.youtube.com/channel/UCbZG3thgg8pWjhv-1Ksh1AA

Linkedin:

https://www.linkedin.com/in/matthieu-cantet-4a5591294/

intelligence artificielle, IA santé, médecine générale, ChatGPT, HealthBench, Laurent Alexandre, IA vs médecin, futur du soin, empathie IA, benchmark OpenAI, gestes techniques IA, IA et formation médicale, OpenAI santé, podcast médical

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Dans cet épisode en deux parties, je prends le temps de déconstruire les affirmations fortes — et parfois vertigineuses — de mon invité Laurent Alexandre, en les confrontant à la plus grande étude indépendante disponible sur le sujet : le benchmark HealthBench publié par OpenAI.

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Dans l’épisode 1, j’analyse les 3 premières affirmations majeures :

1. L’IA est déjà meilleure que tous les médecins
   → Oui, sur certains critères précis, l’IA dépasse largement les humains (score de 60 % vs 33 % pour les médecins). Mais sur les cas complexes, elle chute à 32 %. Elle ne gère pas le doute, ne dit jamais "je ne sais pas", et reste vulnérable à l’imprévu.

2. Le duo IA + médecin est moins bon que l’IA seule
   → Avec les modèles les plus récents, c’est vrai… dans les benchmarks ! Mais pas dans la vraie vie. Le médecin reste indispensable pour cadrer, filtrer et sécuriser les usages.

3. Il ne faut plus apprendre la médecine
   → Loin d’être inutile, la formation médicale doit être repensée. Moins de bachotage, plus de raisonnement, d’éthique, et une capacité à piloter l’IA avec discernement.

   
   

Dans l’épisode 2, je poursuis avec 3 autres points essentiels :

4. L’IA est plus empathique que nous
→ Elle simule l’empathie avec talent, mais elle ne ressent rien. La vraie présence humaine reste irremplaçable.
5. Les gestes techniques seront eux aussi automatisés
→ La robotique progresse vite, mais pour l’instant, aucun robot n’opère seul. L’échopalpation, l’adaptation à l’imprévu, l’assumation éthique du geste : ça reste humain.
6. Les médecins deviendront des assistants sociaux
→ Un futur polarisé n’est pas inévitable. Mais si on ne s’adapte pas, on sera dépassés. Il faut se former, entreprendre, créer, et occuper les zones que l’IA ne pourra pas envahir.

💡 Mon message :
Restons curieux, lucides et constructifs. Ne tombons ni dans la panique, ni dans l’inaction. L’IA ne remplace pas l’humain… à condition que l’humain reste irremplaçable.

Mon livre est disponible ici: https://www.chroniquesociale.com/comprendre-les-personnes/1315-medecine-integrative.html

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🩸Et si on réapprenait à lire les signes du corps ?

Dans cet épisode en deux parties de Super Docteur, nous explorons l’univers passionnant de l’observation naturelle du cycle féminin avec Marion Vallet, sage-femme spécialisée dans l’enseignement du cycle féminin. Un échange éclairant et très concret pour tous les médecins généralistes, sages-femmes et soignants désireux d’affiner leur accompagnement gynécologique.

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Parce que l’auto-observation du cycle est un outil :

• diagnostique, permettant d’identifier des troubles hormonaux souvent invisibles (insuffisance lutéale, SOPK, cycles anovulatoires),

• thérapeutique, pour adapter les examens, les traitements, et même l’accompagnement en fertilité,

• contraceptif, avec une efficacité prouvée jusqu’à 98 % pour les méthodes symptothermiques (source OMS),

• autonomisant, en rendant les femmes actrices de leur santé.

  
  

🩺 Nous abordons :

• La lecture des biomarqueurs du cycle : glaire cervicale, température basale, sensations vulvaires

• L’impact clinique de ces signes pour affiner nos prises en charge en médecine générale

• Les erreurs courantes en prescription gynéco (J14 et J21 standardisés…) à déconstruire

• La fiabilité des méthodes naturelles de contraception à la lumière des données scientifiques

• L’intérêt de ces approches dans un projet de grossesse, pour optimiser les chances de conception

• Et les raisons historiques pour lesquelles ce savoir physiologique a été « mis de côté » dans la formation médicale

  
  

📊 Marion partage également des études récentes sur la fertilité naturelle, et les ressources pour se former (https://focusfertilite.fr/; https://institut2f.com/).

🎙 Un épisode puissant pour redonner toute sa place à la sémiologie du cycle, et replacer la physiologie féminine au cœur du soin.

cycle menstruel, glaire cervicale, symptothermie, contraception naturelle, fertilité, ovulation, SOPK, insuffisance lutéale, progestérone, oestrogène, auto-observation, médecine générale, consultation gynécologique, endométriose, infertilité, médecine intégrative, sémiologie, Focus Fertilité

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