Le “new street”, ce n’est pas juste une nouvelle tendance.

C’est une récupération. Un effacement.

Dans cet épisode, on explore comment le streetwear — né dans les marges, noir, queer, contestataire — est en train d’être gentrifié, blanchi, vidé de son sens.

Quand la rue devient un produit de luxe, que reste-t-il de son cri ?

Un épisode sur la mémoire, la mode, et les luttes qu’on ne peut pas effacer en repassant les coupes.

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Dans cet épisode, on parle de style — mais surtout de pouvoir.

De ces marques portées par des voix minoritaires qui détournent les codes de l’élite, non pas pour s’y conformer, mais pour les saboter avec élégance.

Telfar, Wales Bonner, Martine Rose… Ce n’est pas (juste) de la mode : c’est une stratégie politique, un retournement des rapports de classe, de genre, de race.

Quand le blazer devient un manifeste, quand le sac devient une arme douce, quand le tailoring devient ironie — c’est tout le système qui vacille.

Un épisode sur la résistance par le vêtement. Et sur ce que la mode peut dire… même quand elle ne parle pas.

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Ici, les vêtements ne sont jamais “juste des vêtements” : ils racontent nos angoisses, nos contradictions, nos révoltes silencieuses.

Chaque épisode part d’une tendance en apparence anodine — comme le babycore, les sacs peluches ou les colliers de perles colorées — pour révéler ce qu’elle cache : stratégies de survie, critiques du monde adulte, récupérations industrielles ou effacements symboliques.

Un podcast qui met des mots sur ce qu’on voit partout, mais qu’on ne regarde jamais vraiment.

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Et si la mode occidentale n’était pas si libre qu’on le croit ? Derrière les discours sur l’inclusivité et la “gender fluidity”, il y a encore une obsession tenace : la binarité. Homme ou femme. Rien d’autre. Rien entre.

Dans cet épisode, je déconstruis l’idée que cette division serait “naturelle”. On parle biologie, religion, colonialisme, mais aussi marketing de la “fluidité” et fausse ouverture.

Pourquoi la mode impose-t-elle encore autant de cases ? Qui décide de ce qui est montrable ? Et surtout : peut-on en sortir ?

Un épisode pour penser la mode autrement, au-delà des normes, au-delà du binaire.

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Pourquoi la mode devient-elle guerrière ?

Dans un monde en tension, la mode ne fait pas que suivre les tendances : elle reflète l’état d’une société en crise. Entre gilets tactiques, bottes de combat et silhouettes rigides, l’esthétique militaire s’impose partout — des défilés aux réseaux sociaux. Ce n’est pas juste une question de style : c’est une réponse collective à la peur, à la perte de repères, à la montée des discours autoritaires. Derrière les vêtements, il y a des idéologies. Et si la mode devient guerrière, c’est qu’elle participe, consciemment ou non, à façonner un imaginaire de contrôle, de hiérarchie, de domination. Ce podcast interroge ce glissement. Parce que s’habiller, c’est toujours choisir un camp.

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On en a marre des gros logos, on veut du old money, du quiet luxury.”

Cette phrase, on l’entend partout. Mais derrière ce goût soudain pour la sobriété, la discrétion et l’“élégance naturelle”, se cache une réalité bien plus politique qu’il n’y paraît.

Dans cet épisode, on déconstruit ensemble cette opposition entre logo et quiet luxury, entre bling et beige, entre fierté visible et privilège discret.

On revient sur l’histoire des logos comme symbole d’affirmation pour les communautés non blanches, queer, marginalisées — et sur la manière dont le minimalisme d’aujourd’hui tente d’effacer ces récits.

🎧 De Lil’ Kim à Gwyneth Paltrow, du ghetto fabulous au retour du bon goût bourgeois : pourquoi la mode n’est jamais neutre, et pourquoi dire “c’est juste une question de style” est souvent une manière de ne pas voir ce qu’on est en train d’effacer.

👉 Un épisode pour comprendre ce que votre style dit vraiment.

Et pour se rappeler que la mode, c’est politique. Toujours.

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Le retour du sexy, ou comment les corps répliquent à l’ordre réactionnaire

Pourquoi est-ce qu’on voit de plus en plus de vêtements ultra-sexy ?

Pourquoi tant de transparence, de micro-jupes, de lingerie apparente, de corps qui prennent de la place dans l’espace public ?

Pourquoi, à l’heure où les magazines ne jurent que par le retour du “bon goût”, de l’élégance “classique”, du “Quiet Luxury”, du “Old Money”, de la “Clean Girl”, on observe en parallèle une explosion de sensualité, de peau, de nudité assumée ?

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Aujourd’hui, j’ai envie de parler d’un truc qu’on voit de plus en plus en mode, dans l’art, dans la culture visuelle en général… C’est ce que j’appellerais le fantasme du corps post-humain. Le corps du futur. Un corps augmenté, hybridé, presque déshumanisé, qui fusionne avec la machine. On le voit partout : chez Mugler, chez Coperni, chez Iris van Herpen, dans des projets plus underground aussi. Des prothèses design, des silhouettes robotiques, des matériaux tech. Et tout ça fascine. C’est beau, c’est froid, c’est lisse. C’est presque abstrait.

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