エピソード

  • Anorexie : De la honte à la guérison, Victoria raconte sa guerre invisible
    2025/07/23

    Victoria n’a que 22 ans, mais son corps et son esprit ont traversé un champ de bataille invisible pendant plus de 5 ans : l’anorexie mentale. Elle avait 16 ans quand tout a commencé. Une remarque, une image, une scène dans une série… puis une décision prise dans le silence de sa chambre. Dès lors, chaque repas devient un combat. Chaque bouchée, un danger. Chaque regard dans le miroir, un jugement.

    Ce n’était pas un simple trouble du comportement alimentaire. C’était une guerre intérieure, un enfermement, une tentative désespérée de garder le contrôle dans un monde qui lui échappait. Derrière les sourires, il y avait la douleur. Derrière les refus de manger, la peur. Derrière les vomissements nocturnes, une jeune fille qui criait à l’aide sans oser le dire.

    Victoria nous raconte tout. Les débuts, les rechutes, la honte. Le moment où elle demande timidement de l’aide à sa mère. Les rendez-vous avec la nutritionniste. L’épuisement. Les 31 kilos sur la balance. Le refus de l’hospitalisation, puis l’acceptation. Le froid des couloirs d’hôpitaux. Les plateaux repas qu’elle refusait de toucher. La sonde nasogastrique qu’elle redoutait plus que tout.

    Et puis, petit à petit, les petites victoires. Une compote acceptée. Une tranche de pain beurrée. Un chocolat chaud qu’on savoure enfin sans culpabilité. Le retour de la force. La reprise du travail. Le sport. La vie.

    Dans ce récit brut, sans filtre, profondément humain, Victoria nous emmène dans les tranchées de sa maladie, mais surtout dans les lueurs de sa reconstruction. Elle nous prouve que guérir ne signifie pas oublier, mais transformer la douleur en puissance. Elle nous rappelle que s’aimer peut être un acte de rébellion, et que parfois, la survie commence par un simple mot : "J’ai besoin d’aide."

    Cet épisode n’est pas seulement un témoignage. C’est un hommage à toutes celles et ceux qui se battent en silence. C’est une main tendue, un miroir, un souffle d’espoir.

    #AccepterSonCorps#S’aimerEnfin#SelfLove#OneLife#GuérirEtAvancer#JeMeSuisChoisie#VictoireIntérieure

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  • Survivante du Bataclan : une balle dans le visage, une vie à reconstruire
    2025/07/18

    Dans ce nouvel épisode bouleversant de Rebelle, nous donnons la parole à Gaëlle, une femme dont la vie a été brisée en une fraction de seconde lors des attentats du 13 novembre 2015 au Bataclan à Paris. Ce soir-là, alors qu'elle assistait à un concert, elle a été grièvement blessée par une balle de Kalachnikov en plein visage. Elle a perdu sa mâchoire, subi plus de 40 opérations chirurgicales, et dû faire face à l’indicible : reconstruire son corps, son identité et sa vie dans l’ombre du traumatisme.

    Mais au-delà de l’horreur, ce que Gaëlle nous livre ici est une histoire de courage exceptionnel, de renaissance et de dignité. Elle nous emmène dans les coulisses de sa reconstruction : les douleurs physiques, les nuits d’angoisse, les regards intrusifs, les moments de solitude, mais aussi les rencontres inattendues, les élans de solidarité, la force d’un père, et l’envie farouche de ne pas laisser les terroristes lui voler son existence.

    Avec une sensibilité désarmante, elle revient sur ce qu’est “vivre avec un visage qui n’est plus le sien”, le rapport à la féminité, au regard des autres, à l’amour et à l’acceptation. Elle nous fait entrer dans son quotidien post-attentat : les pansements, les opérations, les questions sans réponses, les jugements, mais aussi cette résilience qui ne cesse de croître en elle.

    Gaëlle nous rappelle que les cicatrices visibles sont parfois plus faciles à porter que les invisibles, et que derrière chaque survivant·e se cache un combat que peu peuvent imaginer. Son histoire est celle d’une femme brisée physiquement, mais dont la lumière intérieure ne s’est jamais éteinte.

    Ce témoignage puissant est une leçon d’humanité, une ode au courage et à la résilience, et un appel vibrant à ne jamais réduire quelqu’un à ses blessures. Car comme elle le dit elle-même : "Ma vie est belle, elle est complexe, mais elle mérite d’être vécue

    #RebellePodcast #GaelleSurvivante #Bataclan #Résilience #ForceDeVivre #CourageAuFéminin #HistoiresDeFemmes #JusticePourLesVictimes #BeautéInvisible #PodcastFrancais #TémoignageChoc #CicatricesEtLumière #ReconstruireSaVie #VoixDesFemmes #SurvivantePasVictime

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  • Survivre à l’Anorexie: Dénoncer l’Abus Sexuel et Retrouver la Force de Vivre
    2025/07/16

    Rebelle est un podcast qui refuse le silence et qui offre un espace d’écoute à celles et ceux à qui on a confisqué la parole. Aujourd’hui, nous donnons la voix à Justine, 27 ans, qui témoigne avec une force et une vulnérabilité bouleversantes de son parcours marqué par la double violence de l’anorexie et d’un abus sexuel commis en milieu hospitalier.

    Justine nous raconte sans fard comment, à l’adolescence, elle a sombré dans l’anorexie, une maladie mentale encore trop incomprise et stigmatisée, qui l’a lentement enfermée dans la peur, la honte et la haine de son propre corps. Elle revient sur la brutalité d’un diagnostic balancé sans empathie, sur la douleur d’une hospitalisation en pédopsychiatrie, et sur l’isolement d’un service où les regards sont constamment braqués sur vous, où chaque geste du quotidien est surveillé.

    Mais son témoignage révèle surtout l’horreur absolue : l’abus sexuel commis par un médecin de l’hôpital psychiatrique, sous couvert d’un « massage » thérapeutique. Justine raconte avec une précision glaçante la manipulation, la sidération, la peur paralysante, l’humiliation d’être réduite au silence et la violence psychologique qui a suivi. Elle explique aussi la manière dont l’institution a failli : la neutralité froide des soignants, l’absence d’écoute véritable, le renvoi de la responsabilité sur la victime, les remarques culpabilisantes sur sa tenue vestimentaire, et la suppression pure et simple des pratiques de massage pour tout le service, comme si c’était elle le problème.

    Justine décrit le parcours kafkaïen de la révélation des faits : les dépositions répétées, les récits qu’on la force à livrer encore et encore, le regard soupçonneux et scrutateur des soignants, l’appel brutal à son père au beau milieu de la nuit pour tout lui raconter sans filtre, et la peur de ne pas être crue. Elle raconte aussi la violence du procès, où son agresseur a nié, pleuré et inversé les rôles, et où elle a été traitée comme une coupable, mise en doute jusque dans ses moindres mots.

    Son histoire ne s’arrête pas à la souffrance. Elle décrit aussi son chemin vers la résilience : la décision difficile de se porter partie civile, l’importance vitale d’être reconnue comme victime aux yeux de la loi, même face à une peine symbolique. Elle parle de la nécessité de briser la honte, de se libérer de la culpabilité, de comprendre que ni son corps, ni son short, ni sa vulnérabilité n’étaient responsables.

    Aujourd’hui, Justine transforme sa douleur en engagement. Fondatrice d’une entreprise dédiée à la lutte contre les standards de beauté oppressifs et les facteurs de troubles alimentaires, elle milite pour une meilleure éducation, une meilleure écoute des victimes, et une société qui refuse de sexualiser, de culpabiliser et de faire taire les femmes. Son témoignage est un cri du cœur : pour qu’on écoute enfin, pour qu’on croie les victimes, pour qu’on comprenne la profondeur du traumatisme et qu’on ne permette plus jamais que cela se reproduise

    #RebellePodcast #BreakTheSilence #ParolesDeVictimes #SurvivorStories #Anorexie #AnorexiaAwareness #AbusSexuel #SexualAbuseAwareness #SantéMentale #MentalHealthMatters #Résilience #Resilience #StopAuxViolences #StopTheViolence #JusticePourLesVictimes #CourageDeParler #PodcastCommunity

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    25 分
  • Gay en Biélorussie : Je raconte mon calvaire
    2025/07/11

    Aujourd’hui, je partage avec vous l’histoire la plus intime et la plus difficile de ma vie. Un récit brut, honnête, sans filtre. Pendant des années, j’ai gardé le silence par peur, par honte, par épuisement. Mais aujourd’hui, je veux briser ce silence.

    Tout a commencé avec une relation qui paraissait banale. Il était mon premier copain, et très vite, tout a basculé. Il m’a contrôlée, isolée, menacée. Il m’a attrapée par la gorge, m’a soulevée jusqu’à ce que je devienne bleue. Il m’a frappée au visage, à la mâchoire, à l’oreille, jusqu’à me briser le tympan. Il me criait dessus, me terrorisait, me menaçait de tuer ma famille si je parlais.

    Je raconte ici sans détour cette nuit où j’ai essayé de m’échapper de la voiture, où il m’a rattrapée sur la route en me tirant par les chevilles. Je parle de cette peur paralysante, de la terreur qui te pousse à obéir même quand tu sais que tu n’as rien fait de mal.

    Et ce n’était que le début. Après cette première relation violente, j’ai cru pouvoir reconstruire ma vie. Mais la violence a pris d’autres formes : le contrôle psychologique, l’humiliation, la manipulation. Il ramenait des filles chez nous, me faisait dormir sur les lattes du lit après avoir pris le matelas. Il me faisait sentir inutile, folle, indigne.

    Je raconte aussi la honte d’aller porter plainte et d’entendre « mais vous avez dû faire quelque chose », la culpabilisation qui continue même dans le commissariat. Et puis, les conséquences : la perte de mon emploi à cause des blessures visibles, la précarité, l’avis d’expulsion, la faim, la dépression.

    Un jour, j’ai touché le fond. Je n’avais plus d’argent, plus de travail, plus d’espoir. Je suis montée sur un pont en regardant le périphérique en bas en me disant que ce serait peut-être plus simple d’en finir.

    Je partage ici ce que ça fait d’avoir un handicap invisible : le trouble anxieux généralisé, le stress post-traumatique. Cette prison intérieure qui m’a enfermée pendant neuf ans dans une seule pièce, incapable de sortir, même pas dans le jardin. J’étais isolée du monde, en conflit avec ma famille qui ne comprenait pas. On me disait : « sors un peu », « c’est dans ta tête ».

    Je raconte aussi le chemin de guérison. Les années sombres, les thérapies qui n’ont pas aidé, et puis la rencontre avec une thérapeute qui a vraiment pris le temps. Grâce à elle, j’ai pu ressortir pour la première fois après neuf ans. Je raconte mon premier anniversaire surprise, ma première sortie en ville, les crises d’angoisse qu’il a fallu apprendre à apprivoiser, les petits pas pour retrouver un semblant de vie normale.

    Ce témoignage, c’est le mien, mais je sais qu’il résonnera pour beaucoup. Parce qu’on parle trop peu des violences psychologiques et de leurs ravages. Parce qu’on oublie qu’un « handicap invisible » peut détruire une vie entière.

    Je veux dire à ceux et celles qui vivent ça qu’ils ne sont pas seuls. Je veux dire qu’on peut s’en sortir, avec du soutien, avec une thérapie, avec de la patience et de la bienveillance.

    Aujourd’hui je veux porter un message d’espoir : ça se soigne. Oui, ça prend du temps, c’est difficile, mais on peut aller mieux. On peut revivre.

    Merci à ceux qui prendront le temps d’écouter, de comprendre, de partager. Ensemble, faisons du bruit pour ceux et celles qui souffrent en silence. #Témoignage #ViolencesConjugales #Trauma #SantéMentale #Survivante #Résilience #Guérison #Espoir #HandicapInvisible #StopViolence

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    12 分
  • J’ai eu un cancer du sein à 31 ans : voici mon histoire
    2025/07/10

    Salut, moi c’est Caroline, j’ai 33 ans, et voici mon histoire.Mon combat contre le cancer du sein a commencé bien avant mon propre diagnostic. Il y a 20 ans, ma maman en est décédée. Cette maladie a laissé une trace profonde dans ma vie une peur, un traumatisme… jusqu’à ce qu’un jour, ce soit à mon tour.À 31 ans, après avoir ignoré quelques signes, j’ai appris que j’avais un cancer du sein. Pendant 7 jours, j’ai vécu dans l’attente, l’angoisse, l’espoir… puis le verdict est tombé. C’était irréel. Un tsunami. Ma vie a basculé.J’ai traversé les chimiothérapies, la perte de mes cheveux, les transformations de mon corps, la douleur, les doutes. Mais aussi… la renaissance. La reconstruction. La force d’aimer mon corps autrement. D’accepter cette pause imposée. Et surtout, de ne jamais me laisser définir par la maladie.Mon copain, mes amis, ma sœur — ils ont été là. Mais j’ai aussi vu des gens s’éloigner. Parce que le cancer fait peur. Parce qu’on ne parle pas assez. Parce qu’on ne comprend pas ce que vit une femme qui affronte le cancer du sein à 30 ans.Aujourd’hui, je suis en rémission. Et si je partage tout ça, c’est pour briser les tabous. Pour encourager l’autopalpation. Pour qu’on commence à parler de cancer autrement, dès le plus jeune âge. Pour que d’autres femmes sachent qu’elles ne sont pas seules.J’ai vécu des moments sombres. Mais aussi des instants de lumière, d’humour, de résilience. Oui, j’ai pleuré. Mais j’ai aussi ri. Et j’ai vécu. Intensément.🎥 Cette vidéo est mon témoignage. Brut. Authentique. Rempli de vie.💡 Si tu traverses cette épreuve, ou si quelqu’un que tu aimes est concerné, souviens-toi : ✨ Tu as le droit de t’écouter. ✨ Tu as le droit de prendre ton temps. ✨ Tu es plus forte que tu ne le crois.#CancerDuSein #Témoignage #Rémission #ForceFéminine #GangDesCrânesRasés #PréventionCancer #SantéDesFemmes #CarolineTémoigne📱 Suivez-nous sur les réseaux : Instagram : @re.bellemedia Facebook : Re-Belle TikTok : @re.bellemedia

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    29 分
  • violences intrafamiliales : Mon témoignage sur mon enfer et ma reconstruction
    2025/07/04

    Je vous emmène dans un voyage intime et difficile : le récit de ma vie, marquée par des violences silencieuses, des trahisons familiales et un long chemin vers la guérison.

    Je m'appelle Amber, et j'ai grandi dans une famille où l'amour et la violence se confondaient dangereusement. Petite fille, j’étais proche de mon frère, celui en qui j’avais confiance, celui que je voyais comme mon protecteur. Il a profité de cette confiance pour m’exploiter, m’abuser, et me réduire au silence. Ces actes ont commencé dès l’enfance : jeux détournés, attouchements, jusqu’à l’agression la plus brutale à mes douze ans.

    J’ai grandi en portant ce secret, terrorisée à l’idée d’en parler. Je me sentais sale, coupable, différente. Je n’avais plus aucune confiance en moi. J’ai perdu très jeune ma virginité dans des conditions où je n’étais pas prête, uniquement pour plaire, pour me sentir aimée. Je croyais que mon seul rôle était de satisfaire, de ne jamais dire non.

    Ma mère était un pilier instable : aimante et présente par moments, mais violente et imprévisible la plupart du temps. Son besoin de contrôle m’étouffait. Lorsqu’enfin, adulte, j’ai trouvé le courage de tout lui raconter, sa première réaction a été : « Pourquoi tu n’as pas dit non ? » Ce fut un nouveau coup de poignard. Jamais de « Je suis désolée », jamais de reconnaissance de la souffrance.

    J'ai voulu fuir ce passé. J’ai cherché à construire une vie stable : études, travail, mariage, enfants. Mais mes blessures non traitées me suivaient partout. Mon corps somatisait : symptômes semblables à la sclérose en plaques, angoisses, effondrement nerveux. La thérapie a été un premier pas : apprendre à dire la vérité, affronter la honte.

    Quand j’ai enfin osé parler à mon mari, puis à mon père, la vérité est sortie. Mon frère a été confronté, et il a tout avoué. Mais même ce moment de vérité n’a pas tout réparé : ma mère a refusé d’assumer. Elle a choisi le silence, le déni. Jusqu’à sa mort, elle n’a jamais dit « pardon ».

    Ce podcast est mon espace pour raconter toute cette histoire. Non pas pour choquer ou accuser gratuitement. Mais pour donner une voix à l’enfant que j’étais, et à toutes celles et ceux qui ont connu des enfances volées.

    Je veux briser le cycle du silence et de la honte. Témoigner qu’on peut survivre à l’indicible. Qu’on peut se reconstruire, même lentement, même avec des cicatrices.

    « La fille obéissante » n’est pas seulement un livre ou un témoignage. C’est un cri de libération. Un appel à toutes celles et ceux qui ont souffert en silence : votre douleur est réelle. Votre histoire compte. Vous avez le droit de dire la vérité. Vous avez le droit d’être aimé et respecté. Vous avez le droit de guérir.

    Mon conseil : osez briser le silence. Entourez-vous de personnes qui vous aiment et vous soutiennent vraiment. Et rappelez-vous : il est toujours possible de choisir la vie, la vôtre, libre et digne.

    #Survivante #BriserLeSilence #ViolencesSexuelles #Témoignage #Résilience #Guérison #ParlerPourGuérir #HistoireVraie #LaFilleObéissante #Courage #ReconstruireSaVie #StopAuxViolences #LibérationDeLaParole

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    14 分
  • À 12 ans, j’ai choisi l’amputation : l’histoire d’une jeunesse bouleversée
    2025/07/02

    Bienvenue dans cet épisode spécial, où je vous livre toute la vérité sur mon parcours, sans fard ni détour.

    Je m’appelle Nélia, j’ai aujourd’hui 17 ans, mais mon histoire commence bien avant : à 11 ans, j’ai été percutée par une voiture. Cet accident a changé ma vie à jamais. J’ai vécu ce qu’on appelle une expérience de mort imminente : le corps plongé dans un coma artificiel pendant trois jours, l’esprit qui dérive, flottant dans un vide noir. Un moment hors du temps où j’ai cru que c’était la fin.

    Pourtant, je me suis réveillée. J’étais vivante. Mais ma vie n’était plus la même. Très vite, j’ai compris que rien ne serait simple. Mon corps était brisé, affaibli : fractures ouvertes, pertes de sang massives, fixateurs externes, greffes de muscles et d’os. J’ai passé des mois en fauteuil roulant, en centre de rééducation, à réapprendre chaque geste du quotidien.

    À 12 ans, j’ai été confrontée à un choix impossible : continuer à subir des opérations lourdes, risquer de perdre encore plus ou choisir l’amputation. À cet âge où la plupart des enfants se demandent quels jouets choisir, moi je devais dire adieu à ma jambe. Je me suis préparée mentalement, j’ai fait mon deuil en quelques jours, j’ai eu le courage de demander : « Quand est-ce qu’on m’ampute ? »

    Après l’amputation, la douleur ne s’est pas arrêtée. J’ai découvert les douleurs fantômes, ces décharges électriques insoutenables qui te rappellent qu’un morceau de toi n’est plus là mais continue de te faire souffrir. J’ai fait des thérapies, essayé des médicaments qui m’ont fait prendre énormément de poids, me confrontant à un nouveau regard sur mon corps déjà abîmé.

    Ma première prothèse, je l’ai vécue comme une punition : lourde, douloureuse, inconfortable. Mais je n’ai pas abandonné. J’ai réappris à marcher, à bouger, à vivre avec ce corps nouveau. J’ai exploré le sport : escalade, ski, surf, équitation, crossfit. Ces activités ne m’ont pas seulement renforcée physiquement, elles m’ont rendue fière, elles m’ont redonné confiance en moi et prouvé que je pouvais tout faire – autrement.

    Mais après l’hôpital, il a fallu retourner à la « vie normale ». C’est peut-être là que ça a été le plus dur. Reprendre l’école avec une prothèse mal adaptée, affronter les moqueries, le jugement, l’incompréhension des adultes mal formés au handicap. Monter trois étages parce qu’on ne m’avait pas donné la clé de l’ascenseur. Subir des humiliations publiques à cause de mon short. Me sentir différente.

    J’ai perdu mes repères. J’ai développé une phobie scolaire. J’ai trouvé refuge sur les réseaux sociaux : là, j’ai commencé à poster, à raconter mon histoire. J’ai vu ma communauté grandir : 5 000, 10 000, 20 000 abonnés. J’ai réalisé que mon témoignage aidait d’autres gens. J’ai transformé cette douleur en force, en engagement.

    Pourtant, les réseaux, c’est aussi la violence : des commentaires cruels comme « ta jambe ne va pas repousser ». Des jugements constants : « Pourquoi tu montres ta prothèse ? » ou « Enfin tu la caches ». À force, j’ai décidé de m’en foutre. De faire ce que je voulais, comme je voulais. Parce que mon handicap ne me définit pas entièrement. Parce que je suis plus que ça.

    Ce podcast, c’est mon témoignage brut. Un appel à toutes celles et ceux qui vivent l’épreuve : on ne choisit pas ce qui nous arrive. Mais on peut choisir ce qu’on en fait. Même quand la vie nous casse, il est possible de se reconstruire. Différemment. Mieux, parfois.

    🎧 Bienvenue dans mon histoire. Bienvenue dans la vôtre aussi. Parce que si on peut survivre, on peut renaître

    #Survivante #Résilience #MonHistoire #ForceEtCourage #Renaissance #TémoignageDeVie #AcceptationDeSoi #BodyPositive #HistoireVraie #Motivation #NeJamaisAbandonner #Inspiration #PodcastFrancais #VivreAutrement #PartagerPourGuérir

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    27 分
  • Fiancée à 14 ans, mariée de force, en fuite à 18
    2025/06/27

    À 14 ans, on m’a montré une photo. Celle d’un garçon que je n’avais jamais rencontré. Il allait devenir mon mari. Ce jour-là, tout a basculé, même si je ne le savais pas encore. Je venais d’entrer, sans le vouloir, dans une mécanique de contrôle, de violence invisible, et de silence imposé. C’était le début d’un chemin qu’on m’avait tracé, un chemin que je n’avais pas choisi.Je vivais dans une famille panjabi stricte, dans le nord de l’Angleterre. Une culture de l’honneur, de l’obéissance, de la soumission féminine. Nous, les filles, on nous apprenait à baisser les yeux, à ne jamais répondre, à accepter ce qui nous est imposé sans discuter. Aucune sortie sans permission. Aucun avenir hors mariage. On nous préparait, depuis l’enfance, à être des épouses. Pas des femmes libres.À 15 ans, je me suis retrouvée fiancée. Pas officiellement. Pas comme dans les contes. Juste une rencontre déguisée en cérémonie, des regards échangés sans signification réelle, et le verdict tombé ensuite : “C’est lui.” Un voyage en Inde soi-disant pour les vacances, puis une visite surprise à sa famille. Ce n’était pas un simple thé entre proches. C’était ma deuxième fête de fiançailles. On ne m’a rien demandé. J’ai juste suivi le mouvement. Mais à l’intérieur, je commençais à étouffer.

    À 18 ans, j’ai tenté de fuir pour la première fois. J’ai quitté la maison familiale au petit matin, le cœur battant, les jambes tremblantes. J’ai couru jusqu’au taxi, j’ai regardé derrière moi tout le long, persuadée qu’on me suivait. À Londres, je me suis cachée. Une chambre d’hôtel, un peu de paix, mais tellement de peur et de culpabilité. Je croyais avoir trahi ma famille. Et quand j’ai appelé, des semaines plus tard, ma mère m’a dit que ma grand-mère était malade. C’était un mensonge. Un piège. Je suis revenue.Et on m’a mariée. Comme si rien ne s’était passé.Ce mariage n’a jamais été un choix. Ce fut une condamnation. La violence a suivi : psychologique, physique, sexuelle. Le viol conjugal. L’emprise. Et quand j’ai crié à l’aide, c’est mon propre père qui m’a dit : “C’est ton mari. Il a le droit.”Alors j’ai fui une seconde fois. Mais cette fois, pour de bon. J’ai tout laissé derrière moi. Mes affaires, mes bijoux, ma dignité même. Je suis partie avec un seul bagage : ma vérité. Aujourd’hui, je vis aux États-Unis. Je me suis reconstruite. J’ai étudié, travaillé, élevé mes enfants. Et surtout, j’ai parlé. Parce que ce que j’ai vécu, d’autres l’ont vécu aussi. D’autres le vivent encore.Ce podcast, c’est ma voix. Mais ce n’est pas seulement mon histoire. C’est celle de milliers de filles qu’on réduit au silence, sous couvert de tradition. C’est celle des mariages forcés, des violences familiales, des enfances volées. Parce qu’aucune culture ne justifie la souffrance. Parce qu’aucune tradition ne doit primer sur les droits humains. Parce que toute fille mérite de choisir, d’aimer, de rêver. Parce qu’un enfant ne devrait jamais être une épouse.🎙️ Ce podcast est une mémoire vivante. Une révolte racontée. Une promesse de ne jamais oublier. Et surtout, un appel : pour que plus jamais, une fille de 14 ans ne soit sacrifiée au nom de l’honneur.#MariageForcé #ViolencesFaitesAuxFemmes #TémoignageVrai #PodcastFrancophone #LibertéDesFilles #Survivante #BriserLeSilence #ÉgalitéDesSexes #HonneurOuHonte #EnfanceVolée

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